La liberté de la presse ce n’est pas que pour les journalistes

Article : La liberté de la presse ce n’est pas que pour les journalistes
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3 mai 2021

La liberté de la presse ce n’est pas que pour les journalistes

La presse est le symbole d’un peuple libre. Une presse indépendante bien informée est un puissant moyen de contrôle des gouvernements arbitraires et des administrateurs irresponsables.

La «liberté de la presse» ou «la liberté des médias» est le principe selon lequel la communication et l’expression par le biais de divers médias, y compris les médias imprimés et électroniques, en particulier les documents publiés, doivent être considérées comme un droit d’exercer librement. Une telle liberté implique l’absence d’ingérence de la part d’un État; sa préservation peut être recherchée par le biais de protections constitutionnelles ou juridiques.

Photo : Flickr, licences créative commons

«La liberté de la presse est la pierre angulaire des sociétés démocratiques. Tous les États, toutes les nations sont renforcés par l’information, le débat et l’échange d’opinions. À une époque où les discours de méfiance et de délégitimation de la presse et du journalisme se multiplient, il est essentiel de garantir la liberté d’opinion grâce au libre échange d’idées et d’informations reposant sur des vérités factuelles. »

Audrey Azoulay, Directrice générale de l’UNESCO, à l’occasion de la «Journée mondiale de la liberté de la presse».

Que retenir de la liberté de la presse?

 » La liberté de la presse signifie parler de tout ce dont il s’agit « . C’est en tout cas la définition que je donne à ce droit fondamental reconnu à tous les citoyens du monde entier. Même un citoyen ordinaire peut jouir de cette liberté. Il peut exprimer ses opinions et ses idées constructives à travers le journal. La liberté de la presse ne signifie pas la liberté des médias d’information. Cela signifie la liberté de toutes sortes d’opinions et d’écrits de tous les coins.

La liberté de la presse est interprétée comme une absence d’ingérence de la part d’entités extérieures, telles qu’un gouvernement ou une organisation religieuse, plutôt que comme un droit pour les auteurs de faire publier leurs œuvres par d’autres personnes. Cette idée a été résumée par le journaliste américain du XXe siècle, A. J. Liebling, qui a écrit: «La liberté de la presse n’est garantie qu’à ceux qui en possèdent une». La liberté de la presse donne à l’imprimeur ou à l’éditeur un contrôle exclusif sur ce que l’éditeur choisit de publier, y compris le droit de refuser d’imprimer quoi que ce soit pour quelque raison que ce soit.

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Si la liberté de la presse est sous-estimée, des livres écrits sur la religion, la politique, le sexe, etc. peuvent être prescrits. L’art personnel, les doctrines, les ismes ne sont soumis à aucune barrière morale ou immorale. Si cela leur arrive, ils resteront au fond de l’oubli.

La liberté de la presse, à quoi ça sert ?

Les journaux et les revues apportent une très bonne contribution à la nation et au monde pour qu’ils puissent bien fonctionner de manière efficace ou efficiente. Par conséquent, ils méritent la liberté dans leur domaine de travail dans le cadre d’une éthique spécifique. Telle qu’elle est liée et identifiée aux journaux, la presse exerce un pouvoir immense dans un pays démocratique.

Chaque année, le 3 mai est une date qui célèbre les principes fondamentaux de la liberté de la presse, pour évaluer la liberté de la presse dans le monde, pour défendre les médias contre les atteintes à leur indépendance et pour rendre hommage aux journalistes qui ont perdu la vie dans l’exercice de leur profession. La Journée mondiale de la liberté de la presse a été proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993 à la suite d’une recommandation adoptée lors de la vingt-sixième session de la Conférence générale de l’UNESCO en 1991. Il s’agissait à son tour d’une réponse à un appel lancé par des journalistes africains qui ont produit en 1991 la déclaration historique de Windhoek sur le pluralisme et l’indépendance des médias.

Liberté de la presse, liberté illusoire ?

La véritable liberté de la presse ne peut exister que là où des personnes libres peuvent fonctionner librement dans une démocratie libre. C’est un droit sauvegardé qui doit être promu avec zèle. Le gouvernement se doit de le garantir contre toute ingérence arbitraire. Les rédacteurs en chef doivent au public de maintenir une attitude honnête en faveur du peuple contre l’intérêt du parti ou de la classe. Dans un gouvernement démocratique enrichi, l’information doit être largement gratuite comme des oiseaux volants dans le ciel pour exprimer et diffuser l’opinion publique.

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