La magie de mon premier baiser
On en parle beaucoup mais tout ce que je sais à ce sujet c’est que le premier baiser est réputé « romantique ». Les expériences, les souvenirs, la nostalgie du premier baiser varient d’une personne à une autre mais gardent toujours une chose en commun : Un coté spécial. Celui du mien semble encore plus spécial.
Tombé sous le charme
Je m’en souviens comme si c’était juste hier. Je revois pétiller sur son visage luisant un regard d’ange et un sourire qui a toutes les couleurs. J’avais l’impression qu’un arc-en-ciel auréolait ses lèvres. Et puis, sa voix caressante, mon coeur en demeure frissonnant depuis ce jour là.
Sur ses lèvres se distillait du miel, au fil de ses cheveux ruisselait de l’or, mon regard ne restait rivé qu’à ses gestes qui lui donner l’air de la madone. Je n’en doute une seule fois, elle était la réincarnation de la mère du Christ. – Que les cieux me pardonnent si je blasphème. –
Quel moment inoubliable, quelle chaleur pour ces trop courts instants ! L’extase inondait mon âme, mon coeur était en feu. Je l’ai pris par les hanches, je l’ai serrée tout contre moi et je l’ai susurré à l’oreille :
Tu es la rime de ma poésie
Tu es le sel de ma vie
La raison de ma folie
Et le charme s’est rompu
J’étais à deux doigts, ou, disons mieux, à deux lèvres, de ses lèvres quand je l’ai vu fermer les yeux. Elle s’apprêter à sentir mes lèvres se poser sur les siennes et on était tous deux dans un élan de passion. Je l’avais déjà conquis, j’en étais sur car elle se laissait faire et obtempérait devant les caprices et les désirs de mon empressement.
Et, enfin, ce fut le moment le plus agaçant, j’ai ouvert les yeux et elle n’était plus là. Je voulu l’appelé, crié son nom mais je ne connaissais même pas son nom. Je l’ai cherché tout au tour de moi mais je ne l’ai pas retrouvé, elle s’était envolée.
Je n’ai pas eu l’occasion de mordre ses lèvres malgré ces instants de bonheur partagé, elle ne m’a laissé aucune piste pour pouvoir courir à sa rechercher. Dans la détresse de ma solitude soudaine c’est mes draps qui me réchauffaient.
Je n’en revenais pas de ce coup dur, je me sentais abattu et c’est lorsque j’ai trouvé le confort que j’espérais auprès de mon oreiller que je me suis rendu compte que tout cela n’était qu’un rêve. Oh! non. Mon premier baiser n’était donc qu’une chimère.
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