Ouganda : formation en journalisme pour la promotion des contenus francophones
Une formation en journalisme a été lancée ce mardi 19 Avril 2022 à l’Alliance Française de Kampala. Elle est facilitée par Robert Minangoy, responsable de RFI en Swahili au profit des journalistes de Bonjour Kampala.
Cette formation vise à promouvoir la langue de Molière dans ce pays d’Afrique de l’Est. Voilà pourquoi d’autres journalistes ougandais parlant français ont bénéficié de cette formation aux côtés de ceux de « Bonjour Kampala ».
Pendant cinq jours, les participants à la formation ont tiré avantage de l’expertise du représentant de Radio France Internationale pour renforcer les fondamentaux du métier : écriture journalistique, conception et réalisation de journaux radiophoniques, pratique du reportage et de l’enquête, secrétariat de rédaction… D’autres aspects ont été passés en revue : déontologie, droit de la presse, écriture de dépêches dans de nombreux secteurs.
A lire aussi : La liberté de la presse ce n’est pas que pour les journalistes
Promouvoir le français en Ouganda à travers le journalisme
La qualité de l’information est essentielle dans un environnement fait de nombreux médias et dont les informations ne sont pas toujours vérifiées ou authentifiées. C’est ainsi que le but ultime de cette formation est de faire des stagiaires des vecteurs d’une information juste, fiable tout en promouvant la langue de Molière en Ouganda.
La Communauté de l’Afrique de l’Est a récemment intégré le français comme troisième langue officielle à utiliser en son sein après l’anglais et le kiswahili. Cela fait, par ricochet, du français une langue officielle en Ouganda.
Actuellement, le français est largement parlé en RDC et au Rwanda et au Burundi voisins. Dans l’ensemble, parler plus d’une langue internationale favorise la diversité culturelle et le développement économique dans un monde toujours plus « globalisé ».
Qui plus est, Total Energies, une compagnie pétrolière française multinationale, est partie prenante dans un projet ougandais d’extraction de l’or noir. La langue française est donc plus que nécessaire alors que le pays compte bénéficier du transfert de technologies et de savoir-faire français au profit du secteur pétrolier et gazier.
Bonus : Petite vidéo d’une scéance en studio. Marcienne Bangala sur le microphone.
Commentaires